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Une thérapie ? Pour qui ? Pour quoi ?

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Une thérapie pour quoi faire ?

 

          Faut-il souffrir pour se pencher sur son histoire dans le cadre d’une analyse ou d’une psychothérapie ? Y a-t-il de bons et de mauvais motifs de consultation ? Peut-on s'en sortir par soi-même face à un événement difficile, ou une situation pesante ?

Il est important de comprendre que ce n’est pas la nature de l’épreuve que l’on traverse qui détermine si l’on doit ou non consulter, mais plutôt la manière dont on la ressent. Une thérapie a pour but d'apaiser la personne en souffrance.

Elle permet de se sentir soutenu et accompagné quand on ne parvient plus à mobiliser ses propres ressources pour affronter son existence en général, un événement en particulier ou pour se défaire d'un symptôme qui prend de la place dans notre vie (phobie, angoisse, dépression, manque de confiance).

Elle offre un espace d'écoute neutre et bienveillant mais aussi strictement confidentiel qui accueillera vos maux (et mots) sur du court ou du moyen terme. Et chacun peut éprouver à un moment de sa vie le besoin d’une écoute bienveillante, d’un espace sécurisé et calme pour « se poser » et parler de ses questionnements avec une personne formée à l’écoute.

Une thérapie peut avoir plusieurs buts :

 

 

 

Il semble important de dire que la thérapie permet aussi de parler de nos joies et de nos réussites. C'est un espace d'écoute qui vous est dédié entièrement, sans jugement aucun.

Choisir son thérapeute, son analyste.

              La relation thérapeutique est avant tout une relation humaine, c'est pourquoi il est essentiel de se sentir "bien" face à la personne que vous aurez choisi pour vous accompagner. Chaque humain étant différent, un thérapeute et/ou psychanalyste ne pourra convenir à tout le monde !

Il s'agit d'une co-construction, et la qualité de cette relation est déterminante dans la réussite de la thérapie. Il serait faux de penser en premier lieu que les résultats positifs d'un travail thérapeutique dépendent des diplômes et/ou du savoir du thérapeute.

C’est la façon dont le thérapeute va créer et maintenir ce lien, accueillir l’autre... Pour que cette alliance et que les résultats apparaissent, le consultant doit pouvoir se livrer aveuglement à son thérapeute, et lui accorder une pleine confiance. Cela souligne une fois encore l'importance du choix du thérapeute, et de la "bonne impression" qu'il doit vous inspirer dès les premières séances. En ce sens, je vous invite à suivre votre instinct. En effet, de même qu’il y a autant de thérapies qu’il y a de personnes, il y a autant de thérapeutes qu’il y a de personnalités.

La durée d'une psychothérapie.

Elle peut être très variable. De quelques semaines sur un suivi hebdomadaire quand il s’agit de débloquer une situation ponctuelle qui nécessite un bref accompagnement, une écoute attentive dans un cadre contenant. Mais bien souvent la durée varie de quelques mois à quelques années.

Différents facteurs peuvent faire varier cette durée : comme la difficulté rencontrée, les attentes et surtout les motivations à sortir de ses zones de confort et donc à se confronter à soi-même. De l’engagement contracté vis-à-vis de soi-même et du psychothérapeute et donc de l’assiduité et l'implication dans le travail thérapeutique dépendront les résultats ainsi que la durée de la thérapie.

La fréquence des séances est décidée d’un commun accord dès le début des échanges et peut être revue à la hausse ou à la baisse en fonction des besoins du patient. Une régularité est souvent requise afin que la séance s’inscrive dans le rythme hebdomadaire de la personne qui consulte comme un repère rassurant.

Vous restez libre d’arrêter votre thérapie si vous estimez allez mieux ou ne plus avoir besoin d'accompagnement. Vous seul êtes responsable de ce choix, même si votre thérapeute pense que vous n’êtes pas allé jusqu’au bout et qu’il y a encore des aspects à consolider. Lors d’une séance, vous déciderez alors de lui en parler afin de faire un bilan sur le chemin parcouru.

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Parvenir à s'affirmer face aux autres, s'autoriser à exprimer un refus sans crainte du rejet.

La thérapie s'adapte à chacun et peut avoir plusieurs buts...

Ne plus ressentir de sensations désagréables (manque, malaise, agressivité...)

Se détacher de l’emprise d’une relation toxique.

Retrouver de l'énergie et se défaire d'une sensation de "vide" et/ou d'épuisement.

Comprendre pourquoi on persiste à faire quelque chose qui semble mauvais pour nous, sans parvenir à arrêter pour autant.

Etre reconnu dans sa souffrance et en parler pour se sentir mieux.

S’autoriser à exprimer ce qu’on ressent. Etre dans l'accueil de ses émotions, les affronter.

Parvenir à faire ses choix par soi-même et sortir de l'indécision.

Retrouver des repères suite à un événement qui nous a destabilisé.

Mieux s’aimer, reprendre confiance en soi.

Venir en complément d'un suivi avec un psychiatre (seul habilité à prescrire des anxiolytiques et antidépresseurs mais pas nécessairement "formé" au travail psycho-thérapeutique et/ou trop peu disponible pour ce type d'accompagnement).

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